Mark Alsterlind, Sylvie Antoine, Bernard Borgeaud, Rémi Dall’Aglio, Jean-Claude Loubières, Josep Vallribera.
La première exposition de la programmation 1995-96 réunit des œuvres de six artistes français et étrangers.
Elle permettra essentiellement au public de découvrir des pièces d’artistes, dont la galerie n’a pas montré les démarches depuis une période parfois assez longue, due au roulement des expositions, à des projets spécifiques voire aux travaux des artistes qui s’élaborent sur des temps différents.
De l’ensemble des œuvres présentées dans cette exposition, on peut relever le caractère nomade accentué par une structure d’accrochage très libre.
Sylvie Antoine propose une pièce, constituée par deux dessins réalisés avec des pigments naturels (encre de seiche et safran) qui synthétise sa démarche: l’appréhension du réel en usant de moyens plastiques très larges.
Jean-Claude Loubières est présent avec un ensemble de dessins qui se déploie dans un angle de la première salle; rendus très diaphanes par l’utilisation de la paraffine, ils laissent entrevoir des réseaux de perforations.
Le travail de Josep Vallribera, un artiste catalan présenté pour la première fois, s’inscrit dans l’exposition avec un triptyque sur papier, dont l’écriture est très graphique.
De Rémi Dall’Aglio, cette exposition rend visible le travail réalisé autour de la notion de photogramme; une pièce bleutée (due au méthylène), proche de celle acquise l’an dernier par le Fonds National d’Art contemporain, figure notamment dans l’accrochage.
Celle-ci entretient un rapport de proximité avec le travail graphique de Bernard Borgeaud, représenté ici avec Masse rapide et Deux parties d’un geste. Ces deux œuvres montrent combien son approche du dessin est intimement lié à ses œuvres photographiques, plus connues.
Enfin, Mark Alsterlind, dans la seconde salle de la galerie, donne à voir quatre pièces d’une suite intitulée Last night; celles-ci sont accrochées à proximité des fresques du début du siècle, mises à jour en février 94.