Régulièrement présenté par la galerie, en particulier au travers d’expositions personnelles en 1989, 1991 et 1993, la démarche de Jean-Claude Loubières (*1947, Mont-Saint-Martin) donne lieu à un nouveau projet.
Les œuvres réunies résultent de métamorphoses des travaux qui ont fait l’objet d’expositions en 1996-97, à Paris (Galerie Corinne Caminade), à Ivry-sur-Seine au Crédac et à Metz (Galerie de l’Esplanade / Ecole des Beaux-Arts).
Ces transformations portent plus sur les conditions d’apparition — et d’installation — des œuvres que sur leur aspect physique. Les travaux présentés dans ces expositions avaient pour particularité de permettre à un ou plusieurs de leurs fragments de construire une autre œuvre, en un mot ceux-ci étaient dotés d’une certaine flexibilité.
Dans ce nouvel ensemble de pièces, l’idée s’applique plus au contenu implicite de chaque œuvre qu’à son aspect physique ou aux matériaux utilisés.
Ainsi, la part qui revient, dans une œuvre, aux murs, au sol ou encore au plafond du lieu d’exposition prend un tour nouveau. La manière d’intégrer une portion de mur ou une perspective particulière du lieu, dans une sorte de légèreté et de fluidité de chaque pièce est nouvelle (par exemple Suspension) : elle découle d’un étonnement continuel face à l’agencement sans cesse changeant de notre environnement quotidien.
Jean-Claude Loubières
2 octobre - 5 décembre 1998