La galerie a le plaisir d’annoncer qu’elle présentera, du 22 février au 5 mai prochain, une exposition dialogue entre les deux artistes américains qu’elle représente, Jack Youngerman (*1926), grand ami de François Morellet disparu en 2016 et Hanna Sandin (*1981), artiste new-yorkaise dont le travail sculptural suscite une vive attention depuis plusieurs années.
Ce projet constitue une seconde version de celui que nous avions présenté à l’automne dernier lors de notre participation à la foire Paris Internationale.
Il réunit un ensemble d’œuvres récentes sur papier de Jack Youngerman, un mur entier donnera notamment l’impression au spectateur de visiter son atelier.
Ces travaux, où la couleur tient un rôle majeur et qui s’appuient sur une recherche de composition particulièrement étudiée, mettent en évidence un développement singulier autour de l’abstraction, dont Youngerman est un des représentants les plus importants, et ce depuis le début des années 1950, époque où il vivait à Paris.
À son retour aux États-Unis, il fut ensuite engagé dans le milieu de l’art contemporain new-yorkais, avec d’autres artistes amis parmi lesquels on trouve Robert Indiana, Ellsworth Kelly, Frank Stella ou bien encore Agnès Martin.
Ses œuvres récentes, aux arrangements symétriques, «facettés» parfois semblables à des écussons, se caractérisent par un rayonnement vers l’extérieur partant d’un noyau central et formant des images saturées de couleurs.
C’est en 2010, à l’occasion de l’exposition The Logic of Association qui se déroula au MoMA PS1, que la galerie découvrit le travail de Hanna Sandin.
Inspirée par le langage, Hanna Sandin réalise essentiellement des mobiles, suspendus ou soclés, dont la structure est analogue à celle des formes visuelles employées par les linguistes : il s’agit en quelque sorte d’arborescences, d’allégories d’un système de classification.
Son travail a figuré l’an passé dans Vanishing Points, un projet conçu par Andrianna Campbell et qui s’est tenu à la James Cohan Gallery à New York.
L’exposition à la galerie permet de découvrir quelques-unes de ses toutes dernières sculptures en cuivre, les Rod Construct, qui s’articulent dans l’espace suivant des configurations différentes.