(Français)
Une exposition réunissant des travaux de Bernard Borgeaud, Delia Brown, Bruno Carbonnet, Daniel Dezeuze, Philippe Favier, Marko Lehanka, Eléonore de Montesquiou.
Si l’on se penche régulièrement au chevet de la peinture pour savoir si elle est moribonde ou en pleine rémission, le dessin semble n’avoir jamais été délaissé, même par les artistes les plus avant-gardistes.
Le visiteur assidu de la galerie n’aura d’ailleurs pas manqué de remarquer que le dessin a fait l’objet l’an passé de deux expositions monographiques consacrées à Daniel Dezeuze et Etienne Bossut.
Cette exposition, dont le titre Intimes convictions appelle plusieurs niveaux de lecture, révèle des approches graphiques variées, “élues” parmi la diversité des préoccupations plastiques que l’on peut rencontrer aujourd’hui.
Ce questionnement sur le statut du dessin fait écho à l’exposition Transition présentée par la galerie il y a quelques mois, laquelle interrogeait le statut de l’œuvre d’art par le biais de productions éclectiques, où dominait les imprimés, de Dada à aujourd’hui.
Qu’ils s’agissent de travaux préparatoires, études visant à mettre en place un ou plusieurs éléments d’une œuvre en conception ou a contrario d’œuvres complètement autonomes, uniques ou à caractère sériel, parfois réalisées avec le concours des plus récentes technologies, l’exposition Intimes convictions avance autant de possibles positionnements liés aux concepts développés par chacun des artistes représentés.
De façon quelque peu anachronique et surprenante, c’est par la présentation d’un dessin… d’Eugène Delacroix de 1831 que s’ouvre l’exposition.